Surtout connue comme ancienne juge de la Cour suprême du Canada et comme Haut Commissaire des droits de l’Homme aux Nations Unies, Louise Arbour a longtemps travaillé à Toronto, comme professeure puis comme juge dans deux cours de justice. Elle est membre à vie de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario.
Née à Montréal le 10 février 1947, Louise Arbour obtient son baccalauréat du Collège Regina Assumpta, sa maîtrise de l’Université de Montréal, un doctorat de l’Université York et un autre de l’Université d’Ottawa. Elle est admise au Barreau du Québec en 1971 et au Barreau de l’Ontario en 1977.
Assistante du juge Louis-Philippe Pigeon à la Cour suprême du Canada (1971-1972), agente de recherche pour la Commission de réforme du droit (1972-1973), professeure à Osgoode Hall Law School (1974-1987), puis doyenne adjointe (1987), Louise Arbour est nommée juge à la Cour suprême de l’Ontario (Haute Cour de Justice) le 17 décembre 1987, puis juge à la Cour d’appel de l’Ontario en 1990.
Commissaire pour enquêter sur certains événements à la Prison des femmes de Kingston (1995), Louise Arbour est nommée par le Conseil de sécurité des Nations Unies comme procureure du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda (1996-1999). Elle devient ensuite juge à la Cour suprême du Canada (1999-2004). Louise Arbour est présentement Haut Commissaire des droits de l’Homme aux Nations Unies.