Naissance de la fondatrice des Soeurs de l’Institut Jeanne-d’Arc

Il y a 130 ans

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Publié 15/08/2007 par Paul-François Sylvestre

Les Sœurs de l’Institut Jeanne-d’Arc constituent l’une des rares communautés religieuses de langue française à avoir été fondées en Ontario. Il y a eu, bien entendu, la fondation des Sœurs Grises de la Croix en 1845, par Élisabeth Bruyère, mais cette communauté s’est détachée des Sœurs Grises de la Croix de Montréal pour s’implanter à Bytown (Ottawa).

En novembre 1910, Albina Aubry et Laura Chartrand fondent un foyer pour jeunes filles à Ottawa. Au début, il s’agit d’une succursale du Foyer Notre-Dame, ouvert à Montréal en 1903, mais il s’en détache le 1er mars 1913 et prend le nom d’Institut Jeanne d’Arc.

Sœur Marie-Thomas d’Aquin (née Jeanne-Lydia Branda) fonde la congrégation des Sœurs de l’Institut Jeanne d’Arc d’Ottawa, érigé canoniquement le 7 octobre 1919 par Mgr Charles H. Gauthier, archevêque d’Ottawa.

Jeanne-Lydia Branda voit le jour le 13 août 1877 à Saint-Romain-la-Virvée (France). Elle entre chez les Sœurs de Saint-Dominique en 1899, se rend à Lewiston (Maine) en 1904, prononce ses vœux en 1906 et prend le nom de sœur Marie-Thomas d’Aquin.

Elle arrive à Ottawa en 1914, crée la revue Jeanne d’Arc, qu’elle dirige jusqu’en 1957, puis fonde la congrégation des Sœurs de l’Institut Jeanne-d’Arc en 1919. Elle en est la supérieure jusqu’en 1942.

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Sous le pseudonyme de Marie Sylvia et de Jeanne-Louise Branda, Mère Marie-Thomas d’Aquin publie divers recueils de poésie, dont Vers le bien (1916), Vers le beau (1924), Vers le vrai (1928) et Reflets d’opales (1945).

Membre de la Société des auteurs canadiens et de la Société des poètes canadiens-français, elle reçoit la croix de la Légion d’honneur en 1956. Elle est décédée à Ottawa le 17 mars 1963.

L’Institut Jeanne-d’Arc n’a œuvré qu’à Ottawa. Il s’est voué principalement à la protection des jeunes filles en offrant diverses formes d’aide, dont le cours commercial dispensé de 1920 à 1957.

La communauté oeuvrait depuis un édifice de la rue Sussex. Son emplacement fait aujourd’hui partie du «mille historique» de la Commission de la capitale nationale.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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