De tous les artistes franco-ontariens, Jean Marc Dalpé est celui qui excelle dans le plus de domaines. Divers prix ont couronné, au fil des ans, son talent de dramaturge, de poète, de romancier, de traducteur, de scénariste et de comédien.
Né à Ottawa le 21 février 1957, Jean Marc Dalpé obtient son baccalauréat de l’Université d’Ottawa et son diplôme du Conservatoire d’art dramatique de Québec. En 1979, il cofonde le Théâtre de la Vieille 17 à Rockland. En 1982. il quitte la région d’Ottawa pour s’engager dans le Théâtre du Nouvel-Ontario à Sudbury.
Avec Brigitte Haentjens, il coécrit Hawkesbury Blues (1982) et Nickel (1984). L’année suivante, en collaboration avec Robert Marinier et Robert Bellefeuille, il écrit la pièce Les Rogers. Du côté de la poésie, la publication de Gens d’ici (1981) est suivie du recueil Et d’ailleurs (1984).
En 1987, Dalpé écrit sa première pièce solo, Le Chien, qui devient le succès le plus marquant de la décennie. Il participe ensuite à la création du spectacle Cris et Blues, puis il écrit les pièces Eddy (1994) et Lucky Lady (1995). On peut dire que 1999 est une année charnière puisque Dalpé publie Il n’y a que l’amour – texte disparate qui rassemble huit pièces, trois contes urbains, une conférence et un texte poétique – et livre son premier roman, Un vent se lève qui éparpille.
L’homme-orchestre s’oriente ensuite vers l’écriture pour la télévision; il signe plusieurs épisodes de la série Freddy (2001), une adaptation de son Trick or Treat et le scénario de la série Temps dur (2004). En 2006, il revient à l’écriture dramatique avec Août. Un repas à la campagne.