Après 10 ans à la barre l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM), la Franco-Manitobaine Natalie Bernardin tire sa révérence.
Au cours de ses dix ans de service, qu’a observé cette passionnée de musique? Quels sont ses pronostics pour une industrie qui rythme le quotidien de chacun? Francopresse l’a rencontrée à la fin décembre.
Le streaming a pris le dessus sur la vente de disques et même de la musique en ligne. Comment se porte ce virage pour les musiciens?
Pour moi, les transformations de la distribution ont marqué la décennie. Le moyen de rendre accessible la musique au public a vraiment changé.
Les habitudes de consommation ont changé. Il y a une nouvelle génération qui n’a plus besoin d’acheter de vinyle, de cassette ou de CD.
[Les plus jeunes] n’ont aucunement besoin de «posséder» la musique. Ils streament. Ils écoutent ce qu’ils veulent écouter quand ils veulent l’écouter. C’est de la gratification instantanée: trouver instantanément la musique qu’ils veulent écouter.