Fort de son succès de médiateur entre Israël et Gaza, le président égyptien Mohamed Morsi s’est senti assez sûr de lui pour élargir ses pouvoirs face à l’appareil judiciaire et limoger le puissant procureur général.
En contentant les États-Unis, Morsi rend plus ardue l’intervention de l’armée à son encontre.
L’opposant Mohammed ElBaradei, ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, ne s’est pas trompé en le qualifiant de «nouveau pharaon d’Égypte». Seul le peuple pourra dorénavant le bouter dehors, comme il l’a fait avec Moubarak.