Les Canadiens et les Allemands ont un point commun: ils aiment leurs automobiles! Ils sont pourtant de plus en plus nombreux à faire un sacrifice. L’autopartage explose. Son principe: une même voiture pour 20 à 30 personnes.
La première expérience de partage d’automobiles à grande échelle est née en 1987 en Allemagne.
Cinq ans plus tard, Benoît Robert fondait Communauto à Montréal. Plus de 13 000 Montréalais s’y sont abonnés, et déjà plus de 22 000 à Berlin.
C’est surtout «un moyen de faire des économies», disent les adeptes. Car l’argument premier en faveur de l’autopartage reste son coût: «20 euros [29 $ CDN] par mois en moyenne contre 311 euros [448 $ CDN] pour la voiture la moins chère», estime un représentant de la compagnie Greenwheels, le pendant allemand de Communauto.
Chez nous, l’économie est comparable à celle réalisée par les Berlinois. «Avoir sa propre voiture, ça coûte trop cher et ça pollue trop», affirme une utilisatrice.