«… et si je viole sciemment mon serment, puis-je encourir la peine terrible de me faire crever les yeux avec une lame à trois tranchants et, la peau de mes pieds arrachée, que je sois contraint de marcher sur le sable brûlant des rivages stériles de la mer Rouge jusqu’à ce que le soleil ardent me frappe de la peste livide.»
– Extrait du serment d’initiation des Shriners
J’ai récemment eu droit à une sérénade de tambours et de glockenspiels devant l’hôtel qui fait face à la fenêtre de mon bureau, gracieuseté de quelques-uns des Shriners réunis en congrès à Toronto. Ils ont interprété un medley de morceaux favoris des parcs Disney, avec une concession musicale pour leurs hôtes: ils ont joué le Maple Leaf Forever (plutôt que le Ô Canada).
Par la suite, gaiement coiffés de leurs fez aux scimitars croisés, ils ont procédé à leur traditionnelle parade de petites autos, bloquant le trafic sur plusieurs rues autour de leur défilé.
La police était nombreuse à encadrer l’événement. Contrairement à leur dernière sortie publique en grand nombre, ils ne portaient pas de casques, ne brandissaient pas d’armes, ne menaçaient de violer personne.