Nul ne peut douter aujourd’hui que l’immigration de tous les temps et de tous les espaces, quelle que soit sa forme, est la résultante de la mondialisation tous azimuts.
Les moyens de transport de plus en plus sophistiqués facilitent les déplacements et réduisent considérablement l’espace.
La communication et les télécommunications du 3e millénaire permettent à la fois de connecter les mondes et de présenter les modes de vie apparemment dorés qui font de plus en plus rêver les populations paupérisées du Sud et les excitent à partir vers de nouveaux rêves.
Mais aussi, les guerres, les dictatures, les maladies, les idéologies, les sanctions économiques avec leur horde de restrictions, créant réellement la misère, le désespoir, la promiscuité, la corruption, font que les populations veulent se reconstruire ailleurs, au-delà des frontières des pays où les cauchemars sont légion.
En relation internationale, l’immigration comprend d’une part le déplacement, c’est-à-dire le voyage du pays d’origine vers un pays d’accueil, et d’autre part l’insertion, l’établissement ou l’intégration dans le pays d’accueil.
C’est la sociologie qui s’intéresse à l’impact social et sociétal que créent les déplacements des populations et leur intégration sous le prisme de l’interculturalité, du multiculturalisme ou de l’assimilation.