Depuis le 29 juillet 2011, la Cour de justice de l’Ontario a un nouveau juge de paix bilingue: Mohammed Brihmi.
Un juge de paix est un officier de justice qui a divers pouvoirs en droit criminel, comme ceux de délivrer des mandats, d’entendre des demandes de cautionnement et de présider des procès relatifs à des infractions provinciales ou à des violations de règlements municipaux. Les juges de paix sont nommés par le lieutenant-gouverneur en conseil sur recommandation du Procureur général.
Arrivé au Canada en 1981 après l’obtention d’une licence en sociologie, Mohammed Brihmi a poursuivi ses études supérieures avant d’intégrer les services de l’ONU pour deux missions à New York et en Arabie saoudite.
Il a travaillé pendant plus de 25 ans au service du public, œuvrant notamment auprès des communautés francophones. Il a exercé et enseigné dans les secteurs des sciences sociales, du développement des ressources humaines, de la gestion de projets et de la planification stratégique, en se consacrant aux problèmes affectant les communautés francophones, ainsi que les immigrants et les réfugiés. Il a notamment été conseiller scolaire et président du Conseil des écoles françaises de la communauté urbaine de Toronto.
Il a siégé au sein de plusieurs conseils et comités, comme le conseil d’administration de la «Toronto Foundation for Student Success». Dernièrement, il a exercé le rôle d’arbitre pour l’organisme qui réglemente les dentistes de l’Ontario. Outre son travail auprès des communautés francophones, il a également œuvré bénévolement au sein d’organismes desservant les réfugiés et les nouveaux arrivants des communautés marocaines et musulmanes-arabes, ainsi que les communautés ethniques.