Le Prix du Gouverneur général, «c’est comme une étoile que les écrivains regardent de loin», déclarait Michèle Laframboise en entretien avec L’Express. L’auteure de Mississauga est parmi les 70 finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général de 2009 pour son roman Les Vents de Tammerlan dans la catégorie Littérature jeunesse. Après la nomination des finalistes qui a eu lieu mercredi dernier à Toronto, les lauréats des Prix seront annoncés le 17 novembre, à la Grande Bibliothèque de Montréal.
«C’est une bouffée de fierté pour un auteur de science-fiction», lance Michèle Laframboise selon qui il est assez rare que des œuvres de ce type soient récompensées.
«C’est une grande satisfaction», continue-t-elle, «je suis contente pour le livre, c’est comme un enfant de papier dans lequel ont met beaucoup d’amour. On choisit minutieusement les mots pour habiller les personnages et les idées de notre mieux», explique l’auteure pour qui la science fiction est une «saveur littéraire» qu’elle revendique.
De formation scientifique, plus précisément de géographe et d’ingénieure spécialisée en environnement, elle fait à présent ce qu’elle appelle «de la vulgarisation scientifique» à travers ses œuvres de science fiction. Son roman Les vents de Tammerlan est le deuxième du cycle de Chaaas. Chaaas est en fait le nom du héros, un adolescent appartenant à une espèce d’humanoïdes appelée les Chhhatyls.
Le premier roman de la série, La quête de Chaaas, a été finaliste au Prix Trillium du livre d’enfant ainsi qu’au Prix des lecteurs 15-18 ans de Radio-Canada et Centre Fora en 2008. Quand au second, il a déjà remporté le prix Aurora 2009.