J’ai rencontré Michel Marc Bouchard il y a plus de 20 ans dans le cadre d’une recherche sur la dramaturgie canadienne. Il est devenu depuis un auteur prolifique (25 pièces montées) dont la notoriété s’est étendue de par le monde. Il a reçu de nombreux prix et de très hautes distinctions, tout en se méritant les éloges de la part des critiques, de ses pairs et du public.
Né dans la région du Lac St-Jean au Québec, Michel Marc Bouchard a fait des études au Cégep de Matane en Gaspésie. Il complétera son baccalauréat en théâtre à l’université d’Ottawa, où il fait la connaissance d’un groupe de gens dynamiques et talentueux dont, entre autres, Anne-Marie Cadieux et Claude Guilmain.
Il fréquente alors le milieu théâtral franco-ontarien qui est en pleine effervescence: Théâtre du Centre national des Arts du Canada, Théâtre de la Vieille 17, Théâtre du Nouvel-Ontario, Théâtre Action et Théâtre d’là Corvée, dont il devient directeur artistique au début des années 1990. Il côtoie les Robert Bellefeuille, André Brassard, Jean Marc Dalpé et Brigitte Haentjens, etc.
Sarah Bernhardt
Sa pièce The Divine: A play For Sarah Bernhardt est à l’affiche du Royal George Theatre du Festival Shaw de Niagara-on-the-Lake jusqu’au 11 octobre.
Elle a suscité les éloges de critiques influents, dont celui du National Post, qui croit qu’il s’agit de «la meilleure pièce écrite par Michel Marc Bouchard et l’une des meilleures pièces canadiennes depuis des années». Quant au critique du Globe and Mail, il estime «que cette production, mise en scène par Jackie Maxwell, également directrice artistique du festival, justifie l’existence même de cet événement…».