Michel Bérubé sera en concert les soirs du 30 avril au 2 mai inclus, au Fleck Theatre du Centre Harbourfront, 235 Queen’s Quay Ouest. Le spectacle adapté à la diversité torontoise sera donné aussi bien en anglais, en français qu’en italien.
«J’ai toujours chanté dans les deux langues du pays mais j’avoue qu’en français je me laisse plus aller dans la profondeur. Je n’ai pas à faire attention à la prononciation», confie-t-il à L’Express en riant.
À ses côtés, sur scène, Mark Lalama, le pianiste de Canadian Idol des quatre dernières saisons, deux choristes: Kathryn Rose, qui a déjà collaboré, pour cette première, avec Sarah McLachlan et Marla Walters qui séduit dès le premier couplet avec sa voix soul plus posée. Le concert aux rythmes pop opéra a été préparé selon les goûts de l’artiste. Une nouvelle expérience, Michel Bérubé est plus habitué à donner des spectacles de jazz «C’est mon premier concert qui soit vraiment pop», confie-t-il. Avec sa voix de ténor, Quand on a que l’amour de Jacques Brel promet alors quelques surprises acoustiques.
Un peu plus loin de Jean-Pierre Ferland laissera court à la sensibilité et l’émotion de cette homme sincère à la voix enroulée et sensuelle. Quant au décor sobre de la scène, l’artiste le qualifie d’ «intimiste, pas prétentieux, seulement des chansons belles et un orchestre de haut niveau.»
Michel Bérubé, bien que Montréalais, vit à Toronto depuis près de 10 ans aujourd’hui. Il se rappelle avec nostalgie de ses premières années d’adaptation. «Au début c’était très difficile de socialiser car je ne parlais pas du tout l’anglais, mais aujourd’hui je suis heureux.»