Les églises aussi sont obligées de faire les choses autrement face à la pandémie de CoViD-19. À la paroisse Saint-Louis-de-France, dans le nord de Toronto, les activités fréquentes comme les messes, baptêmes, mariages et funérailles sont suspendues ou proposées en mode virtuel.
C’est ce que nous explique le père Élie Abou Assaf, le seul responsable de paroisse catholique francophone de la grande région métropolitaine à avoir retourné nos courriels et appels.
Dès le début du confinement, un programme de messe en ligne a été institué. Les messes sont diffusées sur la page Facebook de la paroisse. Pendant la semaine: l’angélus et la messe, du lundi au vendredi à midi. Le samedi, la messe est diffusée à 17h. Celle du dimanche, à 10h.
Prière exaucée
Jusqu’à la semaine dernière, la paroisse Saint-Louis-de-France n’avait enregistré aucun décès lié à la CoViD-19 parmi ses fidèles. Le père Élie voit en cela sa prière exaucée.
Il y a bien eu dans cette paroisse deux décès récemment, mais rien à voir avec la pandémie. Ces funérailles ont été organisées dans le respect des nouvelles réglementations de la province: pas plus de 5 personnes pendant la cérémonie.
Par ailleurs, la paroisse va attendre la fin des mesures d’urgence pour recommencer à célébrer des mariages, ainsi que les premières communions et confirmations des enfants. «La catéchèse et la chorale ont été maintenues, mais en ligne.»