Guy Mignault, directeur artistique, et moi-même sommes arrivés à Toronto en 1997. Nous avons tous les deux 65 ans. Il anime et joue; j’écris et je publie. J’aime croire que nous nous complétons. Je dois avouer que, dans cette osmose, c’est moi qui suis le plus comblé. Et vous aussi.
Depuis quinze ans, Guy Mignault excelle dans l’art de nous raconter des histoires. À son humble avis – et il a raison –, le théâtre demeure «le meilleur moyen de communication parce qu’il démontre, il touche, il parle tant au cerveau qu’au cœur, d’où le fait qu’il puisse créer chez les spectateurs des sentiments et des passions.»
La prochaine saison, dévoilée le 27 mars, nous offre justement une brochette de sentiments et de passions. Juste à penser que certaines de ces émotions seront incarnées par Albert Millaire et Louise Marleau, je me lèche déjà les babines!
Notre cher directeur artistique se dépasse cette année et nous offre un thriller musical. Du jamais vu! Il présente aussi un monologue de Mani Soleymanlou; cet artiste a grandi à Toronto, a étudié à l’École secondaire Étienne-Brûlé et s’est éventuellement retrouvé à l’École nationale de théâtre à Montréal. Nous aurons droit à du théâtre français pure laine de Toronto!