Bïa, chanteuse brésilienne établie au Québec depuis huit ans, a teinté d’un chaleureux accent jazzé la Semaine de la francophonie de Toronto. Au théâtre Enwave, à Harbourfront, le public a pu se délecter, jeudi soir 20 mars, de ses rêveries nocturnes, la première mondiale de son nouveau spectacle.
Une clôture de la Semaine de la francophonie qui sonne comme une ouverture. Francophile, Bïa emprunte à différents univers pour créer sa propre musique, et colore la francophonie de ses plus belles touches latines.
Elle a donc pu «rendre hommage» à cette «famille élargie» qui lui est si chère. En rappel, elle a offert une version portugaise du ‘Ptit Train du Nord de Félix Leclerc qui a électrisé la salle.
Enregistré à Montréal avec une équipe essentiellement montréalaise, le tout nouvel album de Bïa, Nocturno, se dévoilait à un public conquis. Une foule francophone qui peut-être se sera reconnue dans cette chanteuse qui traverse les océans et chante ses origines lointaines.