C’est «avec fierté» que l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a dressé, en ces dernières semaines de décembre, son bilan des commémorations du 400e de la présence française en Ontario en 2015.
Le lobby politique des Franco-Ontariens «salue tous ceux et celles qui ont contribué à l’immense succès de ces commémorations qui passeront à l’histoire».
En 2013, l’AFO s’est vue confier le mandat de concerter le volet communautaire du 400e. Elle a depuis, assuré la liaison des activités communautaires à travers la province, déployé une opération de relations médias d’envergure, mis en œuvre une campagne nationale de sensibilisation dans les médias sociaux et bâti un portail pédagogique sur Samuel de Champlain.
En effet, comme on le sait maintenant, c’est la visite en Huronie (la région de la baie Georgienne) du fondateur de la Nouvelle-France, Samuel de Champlain, de l’été 1615 à l’hiver 1616, qui est identifié comme le commencement de l’histoire des Franco-Onrtariens, bien que son guide et interprète, le coureur des bois Étienne Brûlé, était déjà passé par là.
«Les résultats ont largement dépassé les espérances», indiquent le président de l’AFO Denis Vaillancourt et le directeur général Peter Hominuk, dans un communiqué.
«Nous pouvons compter plus 258 activités communautaires de commémoration ayant eu un impact culturel incalculable de sensibilisation de la culture francophone partout en province; l’historique 400 levées du drapeau franco-ontarien le 25 septembre; des centaines de mentions dans les médias régionaux, provinciaux et même à l’international; les diverses campagnes de sensibilisation sur les médias sociaux qui ont engagé près de 30 000 utilisateurs uniques en Ontario et à travers le Canada; plus de 400 000 participants présents aux activités depuis le début du projet; des legs pédagogiques ainsi que le site de ressources pédagogiques Champlain1615.ca; et finalement, au-delà de 4 millions d’Ontariens et de Canadiens sensibilisés, en français et en anglais, au 400e et au rôle de Samuel de Champlain dans cette genèse de l’Ontario français.»