Les mouvements sociaux auxquels nous assistons actuellement – un vent d’air frais qui souffle au Québec, forcent chacun à révéler sa vraie nature en optant pour un carré qui corresponde à ses choix idéologiques.
Le problème des neutres, c’est que leurs prises de position sont floues. Ils tergiversent entre la gauche et la droite et la confusion encombre leur esprit. La seule position qu’ils aiment, c’est quand ils sont assis confortablement sur la clôture.
Jadis, ils pouvaient pontifier à longueur de jour, mais ils le peuvent de moins en moins, heureusement. C’est ce qu’il y a de bon dans les débats de société: ils forcent les tièdes et les neutres à sortir de leur éternelle position de non-compromis.
Les tièdes ne veulent perdre aucuns des avantages de la droite, quoiqu’ils aiment les idées de la gauche. Ils se croient progressifs parce qu’ils soutiennent quelques éléments de l’idéologie de gauche, mais dans les faits, leur façon de penser est celle des gens de droite.
Ils ont une pensée rigide, et dans leur intransigeance, sont peu capables de relativiser et de discerner. Ils se disent ouverts d’esprit, mais leur ouverture se referme dès qu’ils sentent que leurs propres intérêts sont brimés par la poursuite d’intérêts collectifs.