Sur 244 médicaments expérimentaux contre l’Alzheimer, combien ont été jugés suffisamment prometteurs pour être approuvés par les autorités de la santé? Un seul.
C’est le plus haut taux d’échec de l’industrie pharmaceutique. Et ce n’est pas juste l’industrie pharmaceutique qui est perplexe, mais la chimie: parce que derrière ces médicaments testés entre 2002 et 2012, il y avait 244 composés que les chimistes avaient cru être capables d’agir sur le cerveau pour ralentir ou bloquer la progression de la maladie.
Alors que la population continue de vieillir et que les maladies dites neurodégénératives vont continuer de progresser, d’aucuns s’inquiètent.
Bien qu’on connaisse les causes «visibles» de l’Alzheimer — l’accumulation de «plaques» dans le cerveau — on sait très peu de choses sur ce qui déclenche l’apparition de ces plaques. D’où la difficulté à trouver un médicament pour les contrer.