Marie-France Lalonde veut mettre fin aux changements d’heure

La députée Marie-France Lalonde souhaite que l’Ontario n’effectue plus de changement d’heure deux fois par année. Si son projet de loi est adopté, la province passerait à l’heure avancée pour une dernière fois en 2020.
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Publié 15/04/2019 par Sylvie Branch

La députée provinciale d’Orléans, Marie-France Lalonde, souhaite que l’Ontario n’effectue plus de changement d’heure deux fois par année. Elle a déposé le projet de loi «sur la protection offerte par la lumière du soleil» qui ferait en sorte que la province passerait à l’heure avancée pour une dernière fois en 2020.

«Les études ont démontré les nombreux avantages d’une heure avancée toute l’année», soutient la députée libérale qui a présenté son projet de loi privé mercredi à Queen’s Park.

Marie-France Lalonde

Des Ontariens plus heureux

Si la province adopte son projet de loi, les Ontariens avanceraient l’heure pour une dernière fois en mars 2020. Ainsi, les heures d’ensoleillement seraient prolongées et les travailleurs de jour et les écoliers bénéficieraient de plus de lumière après le travail.

Les couchers de soleil en période hivernale auraient lieu vers 18h plutôt que 17h et les levers seraient à 8h30 au lieu de 7h30.

«Les gens en ont assez de regarder le soleil se coucher alors qu’ils sont encore au travail», selon Mme Lalonde. «Protégeons les heures d’ensoleillement et faisons de l’Ontario un endroit plus sûr et plus heureux.»

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Santé, sécurité

Permettre aux enfants de faire plus d’exercice pendant la journée, réduire le taux de vols à l’extérieur, diminuer les décès liés à la circulation en particulier pour les piétons et aucune perte de productivité due au changement d’heure figurent parmi les avantages cités par la députée.

Ailleurs au Canada, la Saskatchewan a adopté une loi semblable qui fait en sorte que la quasi-totalité de la province n’effectue pas de changement d’heure.

Ottawa vs Gatineau

Le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, a esquissé un sourire quand il a été interrogé sur la possibilité que l’heure de sa ville soit différente de celle de sa voisine Ottawa quatre mois par an.

«Je vais fouiller ça un peu. Je suis prêt à considérer des différences d’heures d’ouverture des bars, mais pour ce qui est d’avoir des heures différentes de chaque côté de la [rivière des Outaouais], disons qu’on va devoir regarder ça de proche parce que pour une région métropolitaine comme la nôtre, ça créerait des problèmes immenses», a-t-il lancé.

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