Dans le cadre de la cinquième édition du Salon du livre du Grand Sudbury, tenue le mois dernier, le Prix du Nouvel-Ontario a été remis à la romancière torontoise Marguerite Andersen en reconnaissance de sa contribution à la vie littéraire franco-ontarienne. La lauréate a reçu le trophée en forme de trille et une bourse de 1000$.
Le jury a souligné la richesse de son œuvre pour une bonne part autofictionnelle, sa parole de femme forte et son exploration aventurière de plusieurs genres littéraires.
Femme cosmopolite, Marguerite Andersen est née en Allemagne. Elle a vécu en Tunisie, aux États-Unis, en Éthiopie, en France et en Grande-Bretagne. Arrivée au Canada en 1958, elle a d’abord habité au Québec avant de s’installer à Toronto. Elle a enseigné dans plusieurs universités et elle est l’éditrice, depuis 1998, de Virages, la revue franco-ontarienne consacrée à la nouvelle littéraire.
Marguerite Andersen a également longuement œuvré au sein de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, dont elle a également été la présidente. Cette femme généreuse n’a jamais hésité à accompagner en écriture les jeunes auteurs venus la consulter.