Après plus de 40 jours, la science commence finalement à mettre son doigt dans la nappe de pétrole dans le golfe du Mexique. En dépit de la disproportion des forces entre chercheurs et compagnies pétrolières.
Le New York Times rapporte que la National Science Foundation a commencé à émettre des subventions «rapides» pour des équipes sur le terrain. Quant à la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), l’agence américaine qui est aux océans ce que la NASA est à l’espace, elle a envoyé «ses» bateaux sur place.
Enfin, c’est d’un navire universitaire (University of South Florida) qu’est venue la semaine dernière la confirmation qu’il y a bel et bien au moins une nappe de pétrole sous-marine, invisible à l’œil nu.
Parallèlement, la compagnie BP (dont l’action est en chute libre et pourrait ne pas se relever du désastre) a promis un «don» de 500 millions $ sur 10 ans pour la recherche scientifique dans le golfe du Mexique.
Signature chimique
Qu’espèrent étudier ces scientifiques avec ces fonds d’urgence? D’une part, l’usage des dispersants: leur impact sur la vie marine est-il aussi négatif qu’on le craint?