Marc LeMyre touche à tout

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Publié 11/11/2014 par Alix Forgeot

Désigné «membre du mois» par le Labo, l’artiste multidisciplinaire Marc LeMyre s’est prêté au jeu et a fait le point sur sa carrière devant le public torontois au cours d’une soirée ce mercredi 5 novembre.

Après une performance questionnant l’identité du poète en général, Marc LeMyre est revenu en images et en mots sur sa carrière, commencée en 1995, alors qu’il organisait des ateliers d’improvisation dans des écoles.

Il a parlé de son recueil de poèmes Zones de dos de baleines, paru en 2001, et de Projet Turandot, un spectacle de théâtre produit à Ottawa par le Théâtre de la Catapulte.

Sans oublier Gaga pour ton zoom, son premier disque de «poésie électrique», ou encore son dernier projet théâtral L’honnête homme/Un One Woman Show, dévoilé aux spectateurs en 2009.

Son travail de pigiste à Radio-Canada n’a pas été oublié, de la même façon que son œuvre photographique autour de portraits mobiles, de clichés pour le Théâtre français de Toronto ou encore d«’iphonographie» (des photographies réalisées avec un téléphone cellulaire).

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Aujourd’hui, si Marc LeMyre continue à s’épanouir dans ces médiums, parallèlement il s’investit dans un tout autre domaine: la psychothérapie. Il travaille comme psychothérapeute supervisé depuis un an et demi, après avoir fait une formation de cinq ans.

Ce changement s’explique simplement pour M. LeMyre. C’est par «nécessité» et par «curiosité» que l’homme aux multiples casquettes s’est retrouvé à suivre la voie de la psychothérapie.

Il a «personnellement» fait beaucoup de psychothérapie et, très vite, ce domaine est devenu «un intérêt», notamment pour le théâtre où non seulement les comédiens, mais aussi le metteur en scène effectuent un réel travail sur le «comportement humain».

L’artiste construit ainsi des ponts, tisse des liens entre la psychothérapie et la créativité: «l’espace, le silence, le processus, le contexte, le mouvement, le comment plus que le pourquoi, l’introspection, la curiosité, le corps et l’expression» sont autant de concepts, de thèmes appartenant aux deux domaines, selon Marc LeMyre.

Au final, toutes les activités de l’artiste s’articulent autour d’un noyau commun: «la poésie au sens large» à travers le langage des médias, soit les images et les histoires.

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Pour l’artiste, «les histoires sont pleines d’images et les images racontent des histoires». Or, «en psychothérapie, l’histoire est constamment présente».

Dans le futur, Marc LeMyre espère «construire un processus» à la fois «créatif et psychothérapeutique», mais pour l’instant il n’y a rien de concret: «je pagaie dans le brouillard», affirme-t-il.

En ce qui concerne la photographie, il travaille toujours pour le TfT. L’écriture, elle, est en marche avec un recueil de poésie. Il pense également monter un spectacle, mais cela reste encore à l’état «embryonnaire».

En attendant, le poète-photographe-metteur-en-scène-psychothérapeute continue d’explorer les différents médiums qui l’animent. Qui sait, peut être qu’un «truc hybride» germera?

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