Dans la région de Toronto, il y a un grand nombre de juristes d’expression française. Cette semaine, je vous présente Maître Richard Elliott.
Richard Elliott s’est joint au personnel du Réseau juridique canadien VIH/sida en janvier 1999, à titre de directeur des politiques et de la recherche, après avoir siégé un an et demi à son conseil d’administration. Il est devenu directeur adjoint en 2005 et directeur général en 2007.
Le Réseau ne fournit pas de services directement aux clients; c’est plutôt un organisme non gouvernemental qui fait valoir les droits humains des personnes vivant avec le VIH/sida et vulnérables à l’épidémie, au Canada et dans le monde.
Le 1er Symposium annuel sur le VIH, le droit et les droits de la personne (www.aidslaw.ca/symposium) aura lieu le 13 juin prochain à Toronto; la journée précédente, il y aura une conférence du juge Edwin Cameron, de la Cour constitutionnelle de l’Afrique du Sud, un militant pour les droits humains qui s’est révélé comme personne séropositive il y a plusieurs années.
Richard Elliott a été avocat de pratique privée et a plaidé devant des tribunaux ontariens de tous les niveaux, de même qu’à la Cour suprême du Canada. Il a été coordonnateur des services étudiants d’aide juridique aux personnes vivant avec le VIH/sida à faible revenu; il a fait partie des conseils d’administration de la HIV & AIDS Legal Clinic of Ontario (HALCO) ainsi que du Réseau d’action et de soutien des prisonniers et prisonnières vivant avec le VIH/sida (PASAN), en plus de s’impliquer dans d’autres organismes de défense des droits de la personne. Entre 2001 et 2007, il a été membre du Conseil ministériel sur le VIH/sida qui avise le ministre de la Santé du Canada.