Depuis 1990, Maître Lee Akazaki lutte passionnément pour les intérêts de ses clients devant les tribunaux de l’Ontario. Et quel chemin parcouru depuis 1968 alors qu’il arrivait en Ontario sans connaître un mot en anglais et en français! Ce printemps, cet avocat canadien-japonais offre ses services pour la vice-présidence de l’Association du Barreau de l’Ontario (ABO).
Il rappelle que la loi n’appartient pas seulement aux juristes mais à tous les citoyens, dans toutes les régions de notre province, et qu’il faut diffuser davantage d’information afin que les gens soient au courant de leurs droits. Pour lui, les représentants de la profession juridique doivent être en mesure de s’exprimer dans les deux langues officielles des tribunaux de l’Ontario.
Il donne l’exemple en acceptant fréquemment d’agir comme porte-parole francophone de l’ABO. Récemment, il a été devant les caméras et sur les ondes de Radio-Canada, notamment les stations radiophoniques de Sudbury et de Windsor, pour commenter les dispositions de la nouvelle Loi sur la présentation d’excuses.
Agréé en 2000 comme spécialiste en contentieux civil par le Barreau du Haut-Canada, Maître Akazaki est membre du cabinet Gilbertson Davis Emerson LLP. Il a plaidé de nombreuses causes ; parmi celles-ci, 79 ont fait l’objet d’un arrêt judiciaire publié, dont 13 dans le Recueil de jurisprudence de l’Ontario.
Dans ses interactions en français, une des premières questions soulevées par ses interlocuteurs a trait à son apprentissage de la langue française. En plus de ses cours de français à l’Université de Toronto, il dit que rien n’est plus efficace que la pratique quotidienne : écouter la radio, lire un ouvrage, parler français avec ses enfants…
Il regrette que, dans la vie professionnelle d’un avocat à Toronto, il n’existe pas plus d’occasions d’utiliser le français.