«La majorité des plaintes retenues concernent des publicités trompeuses ou mensongères», selon Danielle Lefrançois, directrice des communications pour les normes canadiennes de la publicité (NCP), qui vient de débuter l’une des plus importantes campagnes de ces trois dernières années contre la publicité mensongère.
L’organisme, qui existe depuis 50 ans, a été fondé par l’industrie de la publicité – annonceurs, agence et médias – dans le but de maintenir l’autorégulation afin d’éviter de se voir imposer des lois.
Il possède des bureaux à Toronto et Montréal où sont étudiées les plaintes reçues.
NCP suit le code canadien des normes de la publicité, composé de plusieurs articles, le premier concernant la question des représentations portant préjudice dans la pub et le second portant sur les annonces fausses ou trompeuses.
Pour chaque plainte reçue, l’organisme prévient le diffuseur et l’annonceur. Par la suite, un comité étudie la plainte: «si on considère qu’elle est fondée, on demande à l’annonceur d’y répondre et en général elle est retirée. Il n’y a pas d’amende et les plaintes fondées sont rendues publiques sur notre site Internet».