Ma Première École : une prématernelle francophone privée dans les Beaches

Prête à accueillir jusqu’à 28 enfants

Les parents de ce jeune ont confié leur fils à Ma Première École pour qu'il poursuive son apprentissage du français en langue seconde, après son expérience réussi en garderie francophone.
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Publié 05/02/2020 par Jessica Régis

Ouverte le 13 janvier dans le quartier des Beaches, Ma Première École, une pré-maternelle francophone privée, propose des portes ouvertes tous les samedis au public.

La directrice de l’établissement, Carole Mindjimba, et son éducatrice, composent l’équipe du nouvel établissement prêt à accueillir jusqu’à 28 élèves de deux ans et demie à six ans. Il faudra alors embaucher deux autres personnes.

L’heure est à la promotion pour inciter plus de familles à inscrire leurs enfants.

Carole Mindjimba a cherché le local idéal pendant deux ans avant de choisir le 2383 Queen Street East, dans les Beaches.

Un succès en amène un autre

Avant d’ouvrir Ma Première École, Carole Mindjimba était responsable d’une garderie francophone à domicile. La garderie a connu du succès et l’a confortée dans son idée d’ouvrir une prématernelle.

«Cinq petits anglophones ont pu apprendre à s’exprimer en français en l’espace de six mois, de septembre à mars», se souvient la directrice. «Quand ils allaient jouer à l’extérieur, ils parlaient en français entre eux, et prenaient un malin plaisir à corriger leurs parents qui s’essayaient au français.»

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Les familles en ont été satisfaites, car la plupart des enfants inscrits en garderie sont devenus des élèves de Ma Première École en 2020.

L’école est prête à accueillir jusqu’à deux groupes de 14 élèves répartis par âge.

Apprentissage et succès

Carole Mindjimba est arrivée au Canada en 2012 depuis la France, son diplôme en poche et son expérience en éducation de la petite enfance dans sa valise de compétence.

Elle avait l’idée de créer un centre pour la petite enfance, mais il lui fallait l’expérience canadienne pour s’intégrer et comprendre comment fonctionnait le système canadien. Alors elle a créé une garderie francophone à domicile, rapidement prisée.

«Ça a tellement fonctionné que ma liste d’attente était rendue à 40 enfants. Je voulais mettre en place une liste d’attente pour avoir une idée claire des besoins par rapport à mon projet et prouver aux banques que le projet de pré-maternelle pouvait marcher.»

Sa garderie francophone a accueilli cinq enfants pendant quatre années à temps plein.

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Des ressources en français pour les préapprentissages de la lecture.

Combien ça coûtera?

À partir de 1800 $ par mois, il faut reconnaître que les tarifs ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Toutefois les forfaits se trouvent dans la fourchette haute des prix proposés par les écoles de ce type dans le voisinage.

De plus, il semble que le ratio du nombre d’élèves par adulte y est moins important que la moyenne: un adulte pour sept enfants au lieu de huit.

L’offre inclut les gardes d’enfants avant et après l’école, ainsi que les repas sans frais supplémentaires. La directrice offrira des ateliers musiques, théâtre et yoga à ses incrits pour apprendre et pratiquer le français de multiples façons.

Le niveau en français n’est pas un prérequis à l’incription, puisque «Tous les enfants peuvent y être admis. Il faut juste avoir envie qu’ils apprennent le français», explique Carole Mindjimba.

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