Parmi les 17 personnes arrêtées le 2 juin et soupçonnées de comploter en vue de commettre des attentats terroristes, il n’y avait que des hommes. Devant le palais de justice de Brampton, on a cependant pu voir (devinez, plutôt) que dans leur entourage immédiat il y avait moult femmes. Peut-être n’étaient-elles pas assez dignes pour se joindre aux hommes dans l’action.
De voir ainsi des burqas en plein Ontario (dont une portée par une femme originaire du Cap Breton), cela me faisait penser à ces malheureux enrégimentés dans des sectes dangereuses dont il est difficile de s’extraire. Si les conjoints de certaines se retrouvent à l’ombre pour quelques années, j’espère que ces dernières auront le ressort et le support nécessaires pour sortir de l’ombre.
Parlant de femmes musulmanes, je veux dire mon admiration pour Mme Fatima Houda-Pepin, seule députée de confession musulmane à l’Assemblée nationale du Québec. Quel courage elle a eu de prendre la parole pour dénoncer la propagande haineuse des fondamentalistes, chantres d’un islam réductionniste.
Je retiens particulièrement ceci de son intervention: «Tant et aussi longtemps qu’on laissera des gens, ici, faire des endoctrinements et lancer des messages de haine à l’encontre des autres parce qu’ils sont d’une autre religion, d’une autre culture, d’une autre idéologie, nous allons avoir des problèmes.»