La semaine dernière, on voyait qu’il y a maintenant une proportion de la population deux fois plus grande que dans les années 70 de jeunes qui sont à l’université, et que la note moyenne d’accès de ceux qui sont acceptés à l’université n’a cessé de monter depuis les années 80 pour atteindre 82% en 2003. Donc, plus de jeunes, plus performants, composeraient le corps étudiant d’aujourd’hui. Pourtant, une des questions préoccupant le plus les administrateurs universitaires d’aujourd’hui est la nécessité de trouver des façons d’éveiller et de maintenir l’intérêt les étudiants pour l’expérience universitaire. Si vous ne me croyez pas, googlez «l’implication des étudiants» pour voir. C’est tout de même curieux comme ces administrateurs et la majorité des parents d’ados se posent la même question.
Je ne sais pas pour vous, mais chez nous, la question sensible de la prochaine étape après l’école secondaire devient un sujet explosif, plus on s’approche de la 12e année. Nous ne sommes définitivement pas sur la même longueur d’onde mon fils et moi quant à «notre» motivation à trouver «sa» voie.
«Life is what happens when your mom is busy making other plans.» Cette adaptation de la célèbre citation de John Lennon est une perle de Jeremy, un ado et le personnage principal de ma BD préférée, Zits de Jerry Scott et Jim Borgman. (En passant, si vous êtes parent d’ado et ne connaissez pas, je vous recommande de prendre le temps de chercher Zits sur le site d’ArcaMax Publishing où l’on peut lire des extraits gratuits. Vous verrez que vous n’êtes pas seul sur votre bateau!)
Depuis que l’Ontario a laissé tomber la 13e année (on se rappelle la double cohorte en 2003), l’ensemble des ados dans le Canada hors Québec est moins mature d’une année pour prendre une décision de carrière que je ne l’étais quand j’ai appliqué à l’université après mes deux ans de CÉGEP.
Je déplore cette année manquante, mais, bonne joueuse, je tente tout de même de motiver mon jeune à mieux performer au secondaire afin de mettre plus de chance de son côté (pour être accepté dans une branche élusive qu’il n’a toujours pas choisie).