Dans le cadre de l’ouverture du festival Humanitas, le centre international de l’Université pour la Paix au Canada organisait une journée événement pour la promotion de la paix, le 27 mai dernier. Une manifestation intitulée Creativity Unleashed, qui a proposé, entre autres activités, des forums de discussion, des expositions d’art et de nombreux débats autour du concept de paix durable. L’occasion de revenir sur l’histoire de cette organisation basée au Costa-Rica, dont l’antenne canadienne est installée à Toronto depuis juillet 2005.
Le Costa-Rica, ses plages enchanteresses, sa biodiversité et son hospitalité légendaire. La carte postale a parcouru le monde des millions de fois. Mais ce que l’on sait moins, c’est que le Costa Rica est un pays aux mœurs munificents en terme de démocratie.
La plus vieille démocratie du continent – premières élections en 1889 – s’est souvent posée en précurseur de l’établissement de lois avant-gardistes. Ainsi, en 1949, le gouvernement de l’époque prenait la décision d’abolir tout simplement son armée, afin d’en redistribuer les dépenses dans les secteurs de l’éducation (20% du budget).
Une action qui, si elle n’a pas connu d’écho, a su démontrer jusqu’à quel point le Costa Rica était prêt à s’engager dans le domaine de la promotion de la paix.
Difficile de s’étonner lorsque l’on apprend alors que l’Université pour la Paix, émanation de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), est à l’orgine un projet costaricien que l’organisation internationale a soutenu.