«C’est un instrument d’observation des rapports entre les langues et de l’évolution des situations» expliquait Louis-Jean Calvet, professeur à l’Université de Provence, spécialiste de sociolinguistique, à propos de son baromètre des langues qu’il présentait mercredi dernier à l’Alliance française de Toronto.
La salle de l’Alliance française était pleine à craquer pour cet événement qui a visiblement suscité beaucoup d’intérêt, ce qui n’est pas étonnant pour une ville qui compte autant de polyglottes.
Louis-Jean Calvet, qui a enseigné dans plusieurs universités de par le monde, est venu évoquer le poids des langues à l’heure de la mondialisation et l’outil qu’il a mis au point avec son frère Alain Calvet, pour déterminer l’importance relative d’une langue.
Après avoir donnés quelques faits sur les langues au travers le monde, il a démontré que leur poids a toujours varié dans l’histoire.
Si, comme il le rappelle, le latin, le grec, l’arabe étaient les langues prisées au XVIe siècle, aujourd’hui d’autres langues, considérées comme peu importantes à l’époque, ont pris la relève.