L’ONF aime découvrir et aider les réalisateurs qui se lancent dans l’exercice du documentaire. Depuis maintenant cinq ans, l’Office national du film organise son concours Tremplin, avec à la clé pour les futurs vainqueurs, le financement d’un docu d’une quinzaine de minutes, la possibilité d’apprendre aux côtés des meilleurs techniciens dans leur domaine et surtout de bénéficier du savoir-faire et du matériel de l’ONF. L’Express a rencontré Anne-Marie Rocher, productrice à l’ONF, au studio Ouest, et Marie-France Guerrette, qui a gagné les deux dernières éditions du tremplin.
Le tremplin s’adresse aux francophones hors Québec. Il est organisé conjointement par les deux studios francophones de l’ONF hors Québec, c’est-à-dire Toronto et Moncton.
L’ONF vise de jeunes réalisateurs, mais pas seulement, le concours est ouvert à tous ceux qui veulent se lancer dans la réalisation de documentaires qui demandent des techniques particulières.
«On reçoit une quarantaine de soumissions à Toronto (qui s’occupe de toute la francophonie hors Acadie et Québec) et le studio Acadie en reçoit une vingtaine. Un premier jury sélectionne de quatre à six candidats. Tous ceux-là viennent ensuite à Toronto pour une semaine de formation avec des ateliers de scénarisation», indique Anne-Marie Rocher.
Le concours est dorénavant également ouvert aux réalisateurs qui proposent leur candidature pour une seconde oeuvre, c’est ainsi que Marie-France Guerrette a pu gagner deux années de suite, en 2008 et 2009.