Logement: le CFT propose son aide aux nouveaux arrivants

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Publié 14/02/2012 par Nourhane Bouznif

Pas facile de trouver un logement quand on vient d’arriver à Toronto. On ne sait pas toujours comment s’y prendre, où chercher, et l’on ne connaît pas suffisamment ses droits en tant que locataire. Pour aider les nouveaux arrivants dans leurs recherches, le Centre Francophone propose des ateliers sur le logement.

«Quand ils viennent ici, les gens pensent parfois que je vais leur trouver un logement», raconte Pascale L. David, animatrice de l’atelier qui avait lieu mardi dernier au 22 rue College. Le rôle du Centre francophone est en réalité d’accompagner les nouveaux arrivants dans leur recherche de logement, en leur donnant des pistes et des conseils.

Durant l’atelier, Pascale présente les grands quartiers de Toronto et pose les bases d’une recherche de logement efficace: utiliser les bons outils de recherche (sites Internet, petites annonces etc.), penser au budget nécessaire, à l’accessibilité aux transports et aux commerces, à la sécurité du quartier…

Des points qui peuvent paraître évidents, mais qu’il est toujours bon de rappeler. Pascale insiste également sur l’étape de la visite du logement, car on ne pense pas toujours à tout examiner.

Est-ce que le four fonctionne bien? Y a-t-il un détecteur de fumée (comme le prévoit la loi ontarienne)? Des moisissures dans la salle de bain? Bref, les futurs locataires doivent être particulièrement vigilants lors de la visite et ne pas hésiter à tout regarder.

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Outre les conseils de recherche, l’atout de cet atelier était incontestablement la présence de Christophe Mutonji, travailleur juridique communautaire au sein des services juridiques du Centre francophone de Toronto.

Connaissant les lois en matière de logement sur le bout des doigts, il a présenté les points essentiels des droits et responsabilités des locataires. Car dans ce domaine, les lois divergent d’une province à l’autre au Canada.

Quand un locataire emménage, les propriétaires demandent par exemple de payer les loyers du premier et du dernier mois. Or, comme le signale Christophe Mutonji, ce dernier mois est en fait une caution (ou dépôt) qui doit être rendue au locataire lorsqu’il quitte les lieux.

Cette caution ne devrait pas servir à payer le dernier mois, car l’argent fructifie pendant l’année, si bien qu’un dépôt de 500 dollars peut atteindre 540 dollars au bout d’un an, souvent sans que le locataire n’en sache rien. Christophe Mutonji détaille bien d’autres facettes de la loi, méconnues des immigrants.

«Je ne suis pas en train de vous dire que tous les propriétaires sont malhonnêtes», se défend-t-il.

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L’idée est davantage que le locataire ait conscience de ses droits et qu’il sache se protéger au cas où il tomberait sur un propriétaire peu scrupuleux.

En marge de ces ateliers, le Centre francophone propose également aux nouveaux arrivants de rencontrer un conseiller qui pourra les accompagner dans leurs recherches de logement.

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