En Occident, nous avons l’impression de choisir les meilleurs représentants du peuple tous les quatre ou cinq ans, mais nous nous leurrons. Nous vivo(to)ns en fait dans de similis démocraties. Ce sont les grands capitalistes qui détiennent en réalité le pouvoir, en se serrant les coudes internationalement et en manipulant les politiciens comme des marionnettes. Mais cela ne durera pas.
Les révoltes qui secouent en ce moment l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, nous en vivrons de pareilles dans quelques années.
Oui, quand la planète sera à bout de souffle, les dirigeants de pays dits libres, ceux qui polluent le plus et qui ne font pas le dixième de ce qu’ils devraient faire au chapitre de l’environnement, subiront le même sort que Ben Ali et Moubarak. Il en ira de même des dirigeants qui s’opposent viscéralement à la rénovation du capitalisme, en particulier aux États-Unis, où de richissimes lobbys montent la garde.