Le curriculum de Français du ministère de l’Éducation doit être suivi à la lettre, mais il n’est pas toujours mis en œuvre en ce qui concerne la lecture d’œuvres franco-ontariennes. Tant au primaire qu’au secondaire, plusieurs enseignants lisent rarement un livre.
En Ontario français, il y a des festivals de théâtre, de musique et de danse en milieu scolaire, mais pas de festival littéraire provincial. Voilà quelques-uns des constats qui émergent du forum «Nos livres, nos écoles» tenu à Ottawa les 3 et 4 mars.
Co-organisé par l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (AAOF) et l’Alliance culturelle de l’Ontario (ACO), ce forum a réuni les principaux intervenants ou maillons de la chaîne du livre: auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires, conseils scolaires, ministère de l’Éducation, salons du livre, critiques littéraires et organismes de développement des arts.
Plus de cinquante spécialistes de ces divers secteurs se sont penchés sur la visibilité du livre franco-ontarien dans nos écoles et ont examiné les moyens pour mieux valoriser la littérature franco-ontarienne.
On s’entend pour dire qu’une révision du curriculum de Français (de la maternelle à la 12e année) s’impose et que le nombre de livres franco-ontariens qu’un écolier doit avoir lus ne peut pas se limiter à seulement 6 en douze années d’études.