Living In Ecstasy – Quand conscience et lucidité s’en vont…

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Publié 13/11/2007 par Sandy Plas

Le réalisateur francais Mikis, de passage à Toronto, a présenté son film Living In Ecstasy vendredi 9 novembre, dans le cadre du festival du film de Regent Park. Un film qui nous emmène dans les méandres d’une vie «sous ecstasy», dans laquelle cinq amis vont perdre les pédales…

À l’origine ils étaient cinq. Cinq potes, unis par la fête, l’alcool, la drogue et le monde de la nuit. Mais depuis quelques mois, Todd manque à l’appel. Les retrouvailles auront lieu par une longue nuit d’été et dans une discothèque surpeuplée. Sam, Axe, Romain et Emma se lancent donc à sa recherche, mais Todd restera introuvable…

Living In Ecstasy nous plonge le temps d’une nuit dans l’univers suspendu d’un rave, au cours de laquelle les quatre amis passeront d’un état extatique et «ecstasique», au désappointement et à la remise en question.

À l’image de Sam qui prend conscience d’être «passé à côté de son corps» pendant toutes ces années, tous les personnages se retrouvent face à leurs propres démons et chercheront à en sortir par tous les moyens possible. L’excès de drogue et de tous les excès de la nuit finissent par user des jeunes, qui, à l’aube de la trentaine, continuent toujours à se chercher.

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Le propos du film, Mikis, le réalisateur, est allé le chercher dans son propre vécu. Ancien DJ, il connaît bien le monde de la nuit et les histoires qui s’y trament. «J’ai souvent rencontré des gens qui n’arrivaient pas à se sortir de ce cocktail infernal. À vingt ans on peut penser que c’est juste un passage, mais à trente il y a des questions à se poser!»

Le film a été tourné dans les vraies conditions d’un festival, dans le sud de la France. «J’ai été contacté pour tourner quelques images de ce festival et j’en ai finalement profité pour mettre à profit ce décor et tourner mon film.» Le film compte également de nombreuses images d’animation, qui laissent une plus grande liberté au déroulement de l’histoire.

Living In Ecstasy nous livre un propos intéressant sur une génération égarée et contaminée par des excès en tout genre. On regrettera cependant certaines longueurs dans des scènes parfois peu utiles à l’illustration du propos, dont tout le sens ne semble se faire qu’aux dernières minutes du film.

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