Le nombre de soldats états-uniens tués en Irak a maintenant dépassé celui des personnes tuées le 11 septembre 2001 dans l’effondrement des tours du World Trade Center.
Et qu’ont donné ces sacrifices? Des violences quotidiennes inimaginables, une quasi-guerre civile, dont pourraient bientôt tirer profit l’Iran et la Syrie, des amis de toujours. On évoque même le Vietnam.
On sait maintenant que Saddam Hussein détestait Ben Laden, qu’il n’était en rien impliqué dans les attentats du 11 septembre et qu’il ne dissimulait pas d’armes de destruction massive. Plus encore, on apprend que l’état-major états-unien lui-même s’opposait aux roulements de tambour. Imaginez!
Bref, le peuple états-unien a été bassement trompé, autant par ses politiques que par ses médias. Aujourd’hui, il s’oppose majoritairement à cette guerre. Ma foi, il était temps.
Certains pays ont tenté de prévenir ce bourbier, mais on se riait d’eux alors, en les disant lâches. Les États-Unis doivent s’excuser aujourd’hui, surtout auprès de la France, flétrie. Mais pour que cela advienne il faudra attendre un changement à la tête de l’État.
Incidemment, le 7 novembre, aux élections de mi-mandat, j’espère que les États-Uniens enverront un premier signal aux républicains de George W. Bush, ce salaud de première.