Alors que les Suisses ont récemment voté en faveur de l’interdiction de la construction de minarets et que le gouvernement canadien a publié un nouveau guide de citoyenneté définissant les valeurs canadiennes, le débat sur les accommodements raisonnables reste un sujet délicat pour les populations occidentales.
Auteure du livre Ma vie à contre-Coran, une femme témoigne sur les islamistes, Djemila Benhabib, rencontrée au récent Salon du livre de Toronto, est une femme de convictions qui n’a pas peur de semer la controverse.
Née en Ukraine d’un père algérien et d’une mère chypriote, elle a grandi en Algérie. Ayant reçu des menaces de mort en 1994 en raison de son militantisme en faveur de la démocratie, elle a immigré en France avec sa famille.
C’est là-bas qu’elle s’est rendu compte que le sectarisme était encore bien présent chez certains immigrés musulmans d’origine maghrébine. Quelques années plus tard, elle décide de s’installer de manière définitive au Canada.
David Caron est étudiant en journalisme à la Cité collégiale à Ottawa