Autrefois, les gens craignaient des dragons ou autres démons. Ces nombreuses croyances les empêchaient d’évoluer. Ayant dépassé petit à petit cela et appris à influencer son futur, l’être humain pense avoir pris le dessus sur la nature et oublie souvent qu’il en dépend. Aujourd’hui, sa nouvelle crainte est l’économie qui est devenue en quelque sorte, le nouveau dragon dont les humeurs sont craintes par tout le monde. C’est ce qu’expliquait David Suzuki jeudi au public venu assister à sa conférence au Metro Toronto Convention Center.
Selon David Suzuki, il y a donc un «nouveau dragon», l’économie, qui nous maintient dans la peur et nous empêche de modifier notre mode de vie pour arriver à vivre en harmonie avec l’environnement.
Lors de cette conférence, il est revenu sur notre comportement, sur ce qui nous a amené à vivre en considérant l’économie comme étant la chose la plus importante dans nos vies et à négliger notre impact sur l’environnement.
Il explique qu’en créant son propre habitat dans des villes de plus en plus nombreuses et de plus en plus grandes, l’humain se coupe de plus en plus de la nature. Cela facilite l’impression que l’on ne dépend plus d’elle. Il va jusqu’à dire que, dans notre comportement quotidien, on apprend à se méfier de la nature et à considérer comme sale ou dangereux ce qui en provient.
Parallèlement, alors qu’il a l’impression de pouvoir se passer de la nature, l’humain a une emprunte écologique de plus en plus grande dans la mesure où la technologie mobilisée autour de chaque individu est de plus en plus importante et où la consommation est poussée à outrance pour satisfaire la croissance.