Des chercheurs ont fait récemment beaucoup parler d’eux en concluant qu’il n’est pas vraiment nécessaire de réduire sa consommation de viande rouge ou de charcuteries pour prévenir cancers et maladies du cœur — ce qui va pourtant à l’encontre des recommandations en vigueur depuis des années.
Que doit-on en comprendre?
Après avoir réexaminé des dizaines d’études, ces chercheurs provenant de sept pays ont conclu que le risque potentiel de maladies cardiovasculaires et de cancers est faible et les preuves, incertaines.
Tous les jours
L’équipe conseille donc aux adultes de maintenir leur consommation actuelle de viande rouge et de charcuteries, en s’appuyant sur la prémisse qu’on en consomme en moyenne trois ou quatre portions par semaine en Amérique du Nord et en Europe. Comme c’est une moyenne, cela signifie que certains en mangent tous les jours.
Leurs conclusions, parues sous la forme de quatre articles (accompagnés d’un éditorial) dans la revue Annals of Internal Medicine, ont créé une véritable commotion dans les milieux scientifiques.