La semaine dernière, le gouvernement provincial a fait part de la mise en place de son plan Vieillir chez soi. Une initiative qui transformera les services de santé communautaires de façon à ce que les personnes âgées puissent rester en bonne santé et continuer à jouir de leur autonomie à leur domicile.
Doté d’une enveloppe budgétaire de 700 millions $, le projet du gouvernement sera géré par les 14 réseaux locaux d’intégration des services de santé. L’annonce du ministre de la Santé et des Soins de longue durée, Georges Smitherman, a suscité des réactions positives chez les professionnels du milieu.
À la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FAFO), on ne cache pas sa satisfaction, comme le souligne son président Marc Ryan: «Notre rôle sera de veiller à ce que la spécificité et les intérêts des aînés et retraités francophones, la minorité de langue officielle, soient bien compris et se reflètent dans les projets et les nouveaux services qui émergeront au cours des prochaines années. L’initiative favorisant le maintien à domicile des aînés s’inscrit dans les visées de l’organisme provincial qui défend les intérêts des francophones de 50 ans et plus.»
Par ailleurs, la FAFO développe divers projets qui pourront entrer dans le cadre de Vieillir chez soi. C’est le cas notamment des projets de visites amicales et d’appels téléphoniques amicaux, qui auront pour principal objectif de dépister certains problèmes éventuels, comme la dépression, les situations de violence et de fraude ou la solitude, et de les prévenir.