Or donc, les États-Unis ne se contenteraient pas de retourner sur la Lune s’ils avaient un président Newt Gingrich: ils y établiraient une base lunaire. Alléchante pour les nostalgiques des années 1970, la promesse est-elle réaliste?
Technologiquement, elle l’est, et depuis 40 ans: nous avons tout le savoir et toute la technologie nécessaires à installer des humains sur la Lune. Même George W. Bush l’avait évoqué, il y a huit ans, comme une cible pour 2020 et la NASA avait dû dresser des plans en ce sens.
Économiquement et politiquement toutefois, c’est douteux.
Comme le souligne le New York Times, ce candidat à la présidence a mis les pieds dans un débat presque aussi vieux que la NASA: humains ou robots?
S’il ne s’agissait que d’explorer la Lune, des robots pourraient faire le même travail pour beaucoup moins cher. En revanche, si le but est d’inspirer les générations futures à entreprendre une carrière scientifique, rien ne remplace un humain.