J’ai lu la lettre du nouvel immigré (L’Express de la semaine dernière) provenant de Haïti. J’ai lu et j’ai pleuré.
La beauté de cette lettre réside dans toute la vérité de souffrance qu’elle recèle. C’est l’hiver canadien vu avec nos yeux d’étrangers. Ce n’est ni l’hiver des skieurs ni celui des vendeurs d’optimisme.
C’est l’hiver des gens qui souffrent et qui n’ont pas trouvé de solution à leurs problèmes.
Les solutions faciles promises aux masses sont vraiment des contes de fées pour les gens les plus sensibles. Leur intelligence leur fait découvrir l’horreur de la solitude et le risque de l’aliénation qu’on peut courir dans une réalité d’anonymat qui écrase l’être humain. Mais il faut s’armer de courage.