L’Express à l’entraînement des Argonauts

Les Alouettes sont attendus de pied ferme

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Publié 27/08/2013 par Anaïs Nica

La saison de football ayant repris, les joueurs des Argonauts de Toronto sont sur le qui-vive et espèrent que les résultats seront au rendez-vous. Évidemment, cela ne se fait pas sans mal. «On dit toujours que le match se gagne durant la semaine», confie Julian Feoli-Gudino à L’Express, qui a assisté à l’entraînement de ces montagnes de muscles sur le campus de l’Université de Toronto à Mississauga.

L’entraînement intensif se déroule sous la supervision des nombreux entraîneurs présents, mais aussi des regards de simples visiteurs, puisque leur camp d’entraînement est ouvert au public.

Le deuxième tiers de la saison a débuté avec un beau match contre les Eskimos d’Edmonton qui s’est conclu par un 36-33 en faveur de Toronto. Le match qui a suivi a nettement moins fait le bonheur des supporters torontois, puisque les Stampeders de Calgary ont remporté ce dernier haut la main sur la marque de 35 à 14.

Le prochain match, le 3 septembre, est contre Montréal, et, comme me confiait Marc Parenteau (numéro 57), ils sont peut-être (à ses yeux) leurs plus gros adversaires, étant donné qu’ils ont une revanche à prendre sur le premier tiers de saison.

Intégration facilitée

Champions de la Coupe Grey en 2012, les Argos comptent sur quelques joueurs québécois. Julian Feoli-Gudino (numéro 83) est originaire de Montréal: «Nous étions pas mal de francophones l’année dernière, au moins une dizaine, ça a bien aidé à l’adaptation et l’intégration.»

«On est choyés ici», poursuit-il. «Ça n’a pas toujours été facile. Cela dit, je jouais à Laval avant, et les différents accents en anglais n’ont pas toujours été évidents à saisir. Ce n’est que ma troisième langue, mon entraîneur de l’année passée venait du Mississippi, son accent était très prononcé».

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Parcours différents

Marc Parenteau, lui, n’a pas eu ce même sentiment. Ancien joueur d’Ottawa, il est originaire du Québec mais il a grandi en Floride et fait ses études à Boston: «Parfois on me dit que j’ai l’accent québécois, parfois l’accent américain quand je parle français.»

Les deux joueurs, professionnels maintenant, ne partaient pas avec cette ambition dans la vie à l’origine.

Marc Parenteau ne pensait pas vraiment devenir athlète: «Le football était plus une passion qu’une future carrière, mais j’ai eu une bourse au Boston College, je me suis retrouvé à jouer au niveau professionnel. J’ai eu beaucoup de chance jusqu’à aujourd’hui, car je n’ai pas eu de blessures majeures, mais je pense que mes joints vont commencer à fatiguer au bout d’un moment», rit-il.

Go Argos!

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