L’Euro est lancé!

Le championnat d’Europe de football 2012 est parti sur de bonnes bases avec déjà quelques surprises. La Ville Reine s’est parée de nombreux drapeaux qui ornent les maisons, les portières de voitures et les magasins de sports ont fait le plein de maillots et tenues des équipes européennes. Si vous savez pas comment utiliser vos jours d’arrêt maladie c’est le moment! Les matchs ont lieu à midi et 14h40, heure de l’Est, et sont diffusés dans tout bon bar qui se respecte. Les Grecs sont sur Danforth, les Italiens sur College, les Irlandais un peu partout, les Français… ? À vous de décider avec qui faire la fête!

Le championnat d’Europe de football 2012, organisé en Pologne et en Ukraine, a débuté vendredi midi pour les fans torontois. Communément reconnu comme étant le tournoi de football le plus relevé de la planète, l’Euro réserve souvent des surprises. La Grèce l’a emporté en 2004 en produisant un jeu proche du néant, mais en bénéficiant de beaucoup de chance et de réalisme. Quelles sont les forces en place et qui supporter. L’Express vous livre son avis, complètement subjectif!

Tous les amateurs de football s’étaient donné rendez-vous vendredi à midi pour le premier match de cet Euro 2012, à savoir Pologne-Grèce suivi à 14h45 de Russie-République Tchèque.

Depuis, tous les gros poissons ont fait leur entrée dans la compétition, avec plus ou moins de réussite.

La première surprise est venue de la Hollande qui s’est inclinée sur le score de 1 à 0 contre une équipe du Danemark très joueuse. Déjà malchanceux avec son club du Bayern Munich en finale de la ligue des champions, le joueur hollandais Robben a encore vu plusieurs de ses tirs échouer contre les montants.

Ensuite, c’est le Portugal de la starlette Cristiano Ronaldo qui a mordu la poussière contre l’Allemagne. Un des grands favoris pour le titre. Gary Lineker, célèbre joueur anglais a dit un jour, le foot se joue à 11 contre 11 et c’est l’Allemagne qui gagne à la fin. Cela s’est encore vérifié samedi dernier. Auteurs d’un match moyen, les Teutons ont réussi à marquer par l’entremise de leur tour de contrôle, Mario Gomez, en fin de rencontre. Ni le gel, ni les grigris des deux ailiers portugais Nani et Ronaldo ne changeront la donne.

Dimanche, c’était au tour de la fringante Espagne d’affronter une Italie que l’on disait amoindrie. Le champion du monde 2006 contre le champion d’Europe 2008 et champion du monde 2010. Pour sûr le meilleur match depuis le début de la compétition.

Aucune des deux équipes ne semble vouloir marquer et les gardiens de but tiennent la baraque. Buffon contre Casillas… Certainement les deux meilleurs gardiens de la dernière décennie.

Contre toute attente, l’Italie ouvre le score par Antonio Di Natale peu de temps après qu’il ait remplacé un Mario Balotelli qui n’a toujours pas connecté ses deux neurones.

Finalement l’Espagne égalisera sur une merveille d’action collective. La Roja aurait même pu prendre l’avantage si Fernando Torres n’était pas devenu l’ombre de lui-même cette saison. Des beaux arrêts, deux beaux buts et deux magnifiques ratés. Égalité balle au centre. Pas forcément une bonne opération pour les deux équipes.

Lundi, c’était la France et l’Angleterre qui enfilaient les gants pour un mach marqué par la nullité du spectacle, entrecoupé de deux buts, un de la tête pour l’Angleterre, une belle frappe au ras du sol pour la France. Les deux semblaient contents du résultat. Il faudra faire mieux pour poursuivre l’aventure.

Sur les premiers matches, l’Espagne semble être au-dessus du lot, mais elle ne doit pas pécher par orgueil.
Attention également à la Russie, qui a produit du beau jeu et ne se gênera pas pour conquérir un titre dans ses anciens greniers à blé!