Albert Einstein condamnait l’utilisation de ses travaux à des fins militaires. Tous ne l’ont pas suivi. Les scientifiques engagés par les gouvernements pour perfectionner leur matériel de défense se comptent par milliers. Et les trouvailles ont de quoi étonner, quand elles ne font pas frissonner. En tête de bataillon, on retrouve sans surprise l’Oncle Sam, plus important – et de loin – investisseur en matière de recherche militaire. Si les États-Unis aiment jouer aux petits soldats, ceux-ci ont souvent de gros bras, très bien équipés…
En janvier 2009, l’armée américaine débarquait en trombe… dans les centres commerciaux! Elle tentait de recruter du sang neuf par le biais de jeux vidéo. Des simulations de combat, bien sûr… très loin des champs de bataille irakiens. Les militaires se joueraient-ils des jeunes? Eh bien, pas tout à fait. Car une fois leur contrat signé, les engagés auront peut-être l’occasion de s’entraîner à nouveau de la sorte.
Tirs groupés
Au moment même où la jeunesse s’éclatait dans les arcades, des brigades entières de militaires professionnels ont pu tester un programme de réalité virtuelle, baptisé Joint Fire Coordination Exercise.
Investis d’une mission, les participants contrôlent leurs moindres faits et gestes sur un terrain d’entraînement où ils peuvent être abattus à tout instant. Le principal avantage de cette nouveauté est qu’elle permet de s’exercer aux tirs groupés (plusieurs unités font feu sur la même cible), une manœuvre difficile à mettre en place dans une situation réelle.
Matériau invisible
Ce divertissement très sérieux ne semble être qu’un amuse-gueule au vu des parties de cache-cache qui se profilent. Des scientifiques de l’Université de Berkeley viennent de présenter un nouveau matériau en trois dimensions complètement invisible à l’œil nu, une première.