Les séries horizons et forêts de Dominique Prévost: une oeuvre atmosphérique

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Publié 29/11/2011 par Guillaume Garcia

Depuis sa dernière exposition, Tuiles, à la galerie Propeller de Queen Ouest, l’artiste Dominique Prévost a pu constituer un corpus de deux séries, horizons et forest, qu’elle expose dans cette même galerie, jusqu’au 4 décembre prochain. Toujours avide de surprises artistiques, l’aquarelliste joue cette fois énormément sur les textures et les compositions. L’Express l’a rencontré samedi après-midi dans les locaux de la galerie Propeller.


«Tous les tableaux ont été faits en 2011, sauf un ou deux. Il y a la série horizon et la Forest. Je ne m’aperçois jamais que c’est une série avant que les thèmes reviennent. Ça reste toujours très atmosphérique», explique l’artiste.


Sur différents papiers, réservant toujours quelques surprises à l’aquarelliste, Dominique Prévost s’amuse à retracer les lignes d’horizon en changeant les couleurs, les épaisseurs, les formes, comme une météo changeante influençant la forme de l’horizon.


«C’est à la fois physique, mais aussi abstrait», évoque l’artiste à propos de sa série horizon. «Ça peut être l’horizon visuel ou une pensée.»


La série horizon est la première sur laquelle la native de Québec, aujourd’hui installée à Oakville a travaillé.


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Forest, la deuxième série exposée a été inspirée par le choix de l’Unesco de considérer 2011 comme l’année de la forêt. «Ça faisait longtemps que ça m’intéressait, le bois, les branches, les textures et toutes les formes arbres-branches. C’est plus formel que ce que je fais d’habitude, il y a plus de composition. Je l’ai fait sur du papier japonais pour paravent, c’est plus résistant, plus épais. Le papier est participant dans l’oeuvre. J’aime beaucoup l’aspect spontané, la réaction du papier à l’eau, la chimie. Je fais confiance à la nature.»


Dans ses toiles, Dominique Prévost laisse une part importante au hasard, à la manière dont le papier va réagir au pinceau, aux pigments.


Sur plusieurs toiles de la série Forest, le papier japonais a absorbé la peinture par capilosité, mais en dedans de la toile, à l’intérieur et non à l’extérieur comme d’habitude. Cela crée une impression de transparence visuellement intéressante pour les yeux du public.


«La composition, c’est ce jeu complet. Je suis très attirée par tout ce qui est tactile, les textiles, les textures.


Artiste professionnelle depuis bien longtemps, Dominique Prévost vient de recevoir le prix Choix du juge au Centre des arts de Burlington pour une de ses toiles de la série Forest, inspirée par le thème de l’Unesco pour l’année 2011.


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Forte de ce prix, la cote de l’artiste va certainement encore monter d’un cran dans la région torontoise. Si vous souhaitez vous procurer un de ses tableaux, faites vites, plusieurs ont déjà trouvé preneur dans le cadre de cette exposition.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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