à 15h07 HNE, le 27 février 2012.
MONTRÉAL – Les gens provenant de milieux aisés auraient des comportements moins éthiques que les plus pauvres, ce qui s’expliquerait en partie par une attitude plus favorable face à l’avarice.
C’est du moins ce que suggère une série de sept études réalisées par des chercheurs des universités de Californie et de Toronto dont les étonnants résultats sont publiés lundi dans le Proceedings of the National Academy of Sciences, aux États-Unis.
«Ces résultats peuvent peut-être nous aider à expliquer le comportement de quelqu’un comme Vincent Lacroix, comme Bernie Madoff, quelques politiciens, à comprendre les origines de ces comportements», a expliqué le chercheur Stéphane Côté, professeur de comportement organisationnel et de psychologie au Rotman School of Management de l’Université de Toronto.
«Ce qu’on démontre, c’est qu’il y a une tendance en ce sens, que d’avoir plus d’argent, une occupation plus prestigieuse, nous mène à avoir un comportement moins éthique.»