Les régions font la foire

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Publié 01/04/2008 par Ulysse Gry

Une première dans la région. Une Foire des opportunités régionales s’est tenue les 28 et 29 mars pour favoriser l’émigration vers les localités francophones. Trop souvent délaissées par la communauté, elles présentent cependant des cadres de vie et des offres d’emplois plus qu’intéressants.

Le printemps arrive, et avec lui les envies de nature et de douceur de vivre. Non loin de Toronto et du bruit de la ville, se trouvent pourtant, immuablement, des endroits où bien-être rime avec champêtre. Le moment était donc bien choisi pour organiser cette Foire des opportunités régionales dans le Centre Sud-Ouest de l’Ontario.

Les objectifs étaient clairs: informer et encourager les torontois à considérer la vie dans les régions rurales représentées, et attirer une clientèle citadine et ses compétences pour contribuer au développement des collectivités. Bref, se relocaliser, se ressourcer et se revitaliser.

«Ces régions ont besoin de francophones, résumait Wesley Romulus, porte-parole du projet. Il y a beaucoup d’emplois bilingues non comblés, du fait d’une baisse importante de leur présence.» Donc une multitude de postes vacants, qui n’attendent que d’être cueilli par les futurs néo-ruraux.

Conscientes que «l’immigration passe par la serrure de l’emploi», chaque région y présentait ses atouts et ses possibilités. Des exposants ont donc renseigné les visiteurs dans de multiples «kiosques d’emplois», en provenance de Durham, Niagara, Simcoe, London-Sarnia et Windsor-Essex-Kent.

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Et développaient aussi les avantages liés à la qualité de vie, au tourisme, aux activités culturelles et artistiques, avec des perspectives économiques et sociales de premier choix. «D’autant qu’avec les progrès dans les moyens de transport, ajoutait le porte-parole, il est toujours possible d’aller à Toronto rapidement et de se retourner dans la quiétude de sa petite ville.»

Une distribution d’information nécessaire, car «les gens ont toujours une idée très squelettique de ces régions.» Des immigrants «qui ont déjà fait le saut» en donnaient une idée encore un peu plus claire, en partageant leur vécu et leurs expériences. La ferveur agricole, avec son mode de vie propre, a aussi été mise sur le devant de la scène. 

Wesley Romulus lui-même peut en parler, lui qui est parti directement s’installer à Hearst en arrivant d’Haïti, et qui vit aujourd’hui à Oakville. «Il y a beaucoup d’avantages: la vie est moins chère, donc on peut se procurer une maison, mais aussi la qualité de vie, avec une combinaison urbaine rurale, et les contributions humaines et sociales. Car contrairement à la vie anonyme de Toronto, on a une communauté qui vous accueille vraiment.»

La Foire des opportunités régionales dans le Centre Sud-Ouest de l’Ontario est une initiative de la Corporation Néo-canadienne de développement et de Leadership Communautaire-COCDEL.

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