Une première dans la région. Une Foire des opportunités régionales s’est tenue les 28 et 29 mars pour favoriser l’émigration vers les localités francophones. Trop souvent délaissées par la communauté, elles présentent cependant des cadres de vie et des offres d’emplois plus qu’intéressants.
Le printemps arrive, et avec lui les envies de nature et de douceur de vivre. Non loin de Toronto et du bruit de la ville, se trouvent pourtant, immuablement, des endroits où bien-être rime avec champêtre. Le moment était donc bien choisi pour organiser cette Foire des opportunités régionales dans le Centre Sud-Ouest de l’Ontario.
Les objectifs étaient clairs: informer et encourager les torontois à considérer la vie dans les régions rurales représentées, et attirer une clientèle citadine et ses compétences pour contribuer au développement des collectivités. Bref, se relocaliser, se ressourcer et se revitaliser.
«Ces régions ont besoin de francophones, résumait Wesley Romulus, porte-parole du projet. Il y a beaucoup d’emplois bilingues non comblés, du fait d’une baisse importante de leur présence.» Donc une multitude de postes vacants, qui n’attendent que d’être cueilli par les futurs néo-ruraux.
Conscientes que «l’immigration passe par la serrure de l’emploi», chaque région y présentait ses atouts et ses possibilités. Des exposants ont donc renseigné les visiteurs dans de multiples «kiosques d’emplois», en provenance de Durham, Niagara, Simcoe, London-Sarnia et Windsor-Essex-Kent.