à 19h27 HAE, le 15 juillet 2013.
OTTAWA – Lorsque l’Assemblée des Premières Nations (APN) tiendra son congrès annuel à Whitehorse, cette semaine, un groupe de chefs rivaux organiseront leur propre réunion en Saskatchewan, ce qui pourrait bien donner naissance à une deuxième organisation autochtone nationale.
Les dates similaires des deux rencontres obligeront plusieurs personnes à choisir entre l’APN et le National Treaty Gathering prévu à Onion Lake, en Saskatchewan.
Au-delà des simples questions d’horaires, ces deux événements concurrents soulignent la présence d’un schisme entre les factions autochtones, schisme qui n’a fait que s’accroître depuis les manifestations du mouvement «Idle No More», cet hiver.
Selon Ken Coates, un expert sur les questions autochtones à l’Université de la Saskatchewan, les visions d’avenir ne sont pas les mêmes chez les autochtones. Les différences tournent également autour de la façon dont devrait fonctionner la relation avec le gouvernement fédéral.